Le syndicat de tous les personnels de l’éducation nationale

Compte-rendu du GT du 12/03 concernant la marge d’autonomie des lycées du Val-d’Oise

Face à puissante mobilisation notamment du Lycée Simone de Beauvoir (grève reconduite pendant 2 semaines, occupation du Rectorat), la DSDEN a convoqué en urgence un GT relatif à la marge d’autonomie des LGT pour débloquer des heures supplémentaires aux lycées généraux « les plus défavorisés ». Retrouver le compte-rendu de la CGT ci-dessous.

L’ensemble des organisations syndicales élues (CGT, FSU, UNSA, FO) étaient présentes. Une collègue du Lycée Simone de Beauvoir était également présente. La déclaration intersyndicale a été lue (voir ci-dessous).

Le Dasen a d’entrée de jeu précisé que le nouveau mode de calcul ne concernait que les LGT car « les Lycées Pro ont déjà, selon lui, du fait de la structure, pas mal de groupes à effectifs réduits ». Les collègues apprécieront ! Les moyens supplémentaires attribués aux établissements sont pris sur la « réserve » qui représentait un total de 470h.

Pour nous, ce nouveau mode de calcul est plutôt un prétexte pour augmenter la marge de 3 établissements du fait de mobilisation à Garges.

  • Lycée Simone de Beauvoir : + 66h soit 111 h de marge dite d’autonomie (+ 68% d’augmentation) auxquelles il faut ajouter + 17h déjà prévues ;
  • Lycée Maryse Condé : +35h soit 75h ;
  • Lycée JJ Rousseau (Sarcelles) : + 40h soit 90h.

La CGT Educ’action 95 a pointé du doigt le fait que d’autres établissements avec des IPS légèrement plus grands n’obtiennent absolument rien de plus.

Suite à notre intervention sur le mode de calcul proposé, la DSDEN a consenti à octroyer des heures supplémentaires au lycée R. Rolland de Goussainville (16h).

À retrouver ci-dessous, le tableau des ajustements proposés :

Pour la CGT Educ’action, c’est un premier pas, loin d’être suffisant, car cela se fait dans le cadre de moyens constants. Cela montre que la grève déterminée paie, mais il faut aller plus loin. D’une part, des lycées ayant un IPS quasiment équivalent sont exclus de cette liste (c’est le cas de R. Cassin à Gonesses pourtant pleinement mobilisé). D’autre part, nous constatons l’effondrement du système éducatif à toutes les échelles. Il faut donc partout, dans tout le département, et plus globalement au niveau national, des moyens à la hauteur de nos besoins et le retrait de toutes les dispositions « choc des savoirs ». En face, ils sont fébriles. Alors c’est le moment, toutes et tous en grève le 19 mars et en assemblée générale ! Décidons de reconduire le mouvement pour gagner sur toutes nos revendications !