Depuis plus 3 mois, les travailleuses et travailleurs de l’éducation nationale et d’autres secteurs sont engagés dans une mobilisation historique pour le retrait de la réforme Macron-Borne. Le gouvernement, par son autoritarisme et son mépris, ne fera pas plier le mouvement social. Le refus de censurer la loi par le Conseil Constitutionnel et la promulgation de la loi renforcent notre détermination.
Constitutionnelle ou pas, cette loi on n’en veut pas !
Vendredi après-midi, nous étions présents dans la manifestation parisienne appelée par la Coordination nationale étudiante. Le soir c’était à l’hôtel de Ville de Paris que nous étions massivement réunis. Même s’ils insistent sur la diminution du nombre de manifestants, la colère reste importante et les participations aux mobilisations sont toujours massives.
Samedi 15 avril a eu lieu une manifestation au départ du tribunal de Pontoise en direction de la mairie de Saint-Ouen l’Aumône, à l’appel de l’AG Educ de Cergy-Pontoise, pour le retrait de la contre-réforme des retraites illégitime, injuste et brutale.
Ce n’est pas parce que le conseil constitutionnel valide la loi que celle-ci devient légitime. Nous faire travailler plus, nous exploiter plus, reste leur objectif qui est contraire aux intérêts des travailleuses et travailleurs. Des pensions réduites avec des prix qui explosent c’est assurer une précarité de plus en plus importante pour nous et les retraités.
Alors, nous avons raison de nous opposer à cette réforme et de continuer le combat. Ils peuvent toujours l’abroger !
Obtenir le retrait de la loi, continuer le combat !
D’ores et déjà, la CGT appelle à la grève et à des manifestations jeudi 20 avril. Comme le 49.3 il y a quelques semaines, la validation par le Conseil constitutionnel a fait monter la colère d’un cran. Nous devons poursuivre la grève et rester mobiliser. C’est un nouveau souffle pour notre mouvement : il ira jusqu’au retrait !
D’autant qu’en plus des journées d’actions, les rassemblements spontanés de travailleurs, travailleuses et jeunes en colère continuent, avec des liens qui se tissent entre les secteurs en grève, qui se donnent mutuellement du courage pour continuer. D’où la peur du gouvernement des patrons, qui a durci la répression.
Nous avons toutes et tous des raisons de faire grève, sur les retraites, sur nos salaires… La période ouverte par cette séquence de lutte ne doit pas se refermer. Nous devons discuter toutes et tous ensemble pour augmenter le niveau de mobilisation et aller arracher le retrait mais aussi sur nos autres revendications. Nous devons pérenniser ce que nous avons construit en 3 mois.
Continuons à nous organiser sur nos lieux de travail et en AG de secteur !
Matériel AG d’Argenteuil, à date :
